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bienvenue sur mon blog : bonjour classé dans : non classé — 15 janvier, 2013 @ 9:00 ============ l’association les gones de la traille est née en 1986 créée par des anciens élèves : de l’ ecole jean jaures chaque dimanche matin les gones se réunissent autour du verre de l’amitié au siège à la saulaie 37 , avenue jean jaurès ======= etre de la saulaie : ce fut naître parmi les cheminées d’usines lancées vers le ciel dans les mugissements des sirènes, à l’horizon de gerland et de pierre bénite, de la mulatière à saint fons. là il convient de faire face, de se mesurer à cette puissance inhumaine. les hommes le font. l ‘ont fait.verticalité raide au bord de l’eau. quelque fois les pieds dans l’eau. c’est ainsi qu’on apprend à ne pas s’agenouiller, ne pas se plier; et puis à détester la soumission, et à aimer ceux qui résistent; et l’on se souvient de temps en temps des vieux saules arc-boutés qui ont existé. fossilisés dans un pauvre nom de quartier méconnu: la saulaie : un nom dérisoirement féminin, avec l’article vulgaire traînant devant » la saulaie » un nom de fille des rues, mal lavée, un nom à porter des jupes courtes godant sur des genoux maigres et des mollets nerveux, comme en portaient l’ alice, la ginette, la fifine, et la roberte. mal lavée la saulaie ? trop souvent lavée et détrempée par les crues du rhône, oui… et la rolande qui à 11 ans faisait la lessive au baquet, chaque jeudi. mais si vite rebarbouillé par les fumées d’usines que les quatre vents rabattaient en croix par dessus le fleuve remué, faisant se mêler l’électrochimie et incinération, métallurgie et industrie pharmaceutique. les fumées aboutissaient là, dans ce couloir étroit, comme les simples gens du quartier qui s’y étaient retrouvés logés et mis au travail, remontés depuis peu de leur lointaine espagne, de leur midi gardois ou ardéchois à cailloux sec, ou descendus de leur haute loire bigote et bien pensante .tous accents mêlés conditions, confondue. pour être cheminots, ouvriers d’usines, receveurs des tramways de lyon, quelque fois employés de bureaux ou instituteurs. les vieux saules arrachés au profit du ciment avaient été remplacés par d’autres, aux racines enfouies quelque par au sud ou à l’ouest, ils savaient encore ou. la saulaie avait mémoire……. mady d la saulaie:une mutation ======= ce blog est né, afin de vous faire découvrir ou partager les activités de notre association. j’attends vos réactions et suggestions: car c’est un bénévole qui gère cette aventure. tout n’est pas parfait. marc monnet tél : 06/10/61/03/73 ======= les membres du bureau président : guy lapeine vice président : marc monnet trésorières : nicole masson adjointe : liliane verger secrétaire : geneviève boirivent animation : alain ravet responsable achats : jean pierre pallas fonctions diverses pierre férra jeannette et michel gay roger masson carmen jeudi eliane deschandol gyslaine renoud genty ======= notre banquet annuel ce dimanche 17 fevrier toujours autant de succès : 70 personnes menu servi par le poulailler gourmand de colombier saugnieu et animé par le ténor marc balsamo magnifique tombola toujours une ambiance magique ! ======== notre prochaine sortie : le jeudi 25 avril 2019 a chanaz :abbaye de hautecombe, croisière sur le lac du bourget, visite de la distillerie kario déjeuner au restaurant de l’ecluse. encore une journée exceptionnelle 2 commentaires -- » historique « classé dans : historique — 14 janvier, 2013 @ 1:58 ======= l a passion le spectacle de la passion du christ fut lancé à la saulaie par l’abbé perrichon et les jeunes dont il s’occupait, en tant que membre de la congrégation du prado : dès 1907 le succès de ce drame-mystère est si important qu’une salle de représentation de près de 1000 places est construite en face de l’église saint jean-marie-vianney 15 rue de la convention . l’évènement présente 20 tableaux et dure 3 heures . il est préparé par les ouvriers des tanneries, du p.l.m et des sympatisants venus de gerland. en 1936, après rénovation du théatre, le spectacle mobilise environt 200 exécutants pendant les 6 dimanche de carème . les décors sont de raphael gilbert. la dernière passion est jouée en 1958. ======= les at eliers de locomotives d’oullins en 1948 « »" »" »" »" les gones de la traille sont aussi les gones du rail qui dans nos familles n’ a pas un membre qui a travaillé aux atelier du p.l.m les boeufs ce terme a toujours désigné les cheminots . aux heures de sortie des ateliers, les cheminots étaient si nombreux qu’ils occupaient toute la chaussée et c’était pire qu’un troupeau de boeufs !!!!! les cheminots en français oral, le mot cheminot a d’abord été utilisé pour désigner un ouvrier parcourant les chemins pour trouver du travail, un vagabond, un mendiant errant dans les campagnes, et s’orthographiait parfois « chemineau ». il a ensuite été utilisé pour désigner les employés des compagnies de chemins de fer puisqu’en se déplaçant le long des voies, ils cheminaient ( cheminer v.i. suivre un chemin souvent long, lentement et régulièrement. ex : cheminer sur une petite route [2] . ) aujourd’hui ce terme général désigne toute personne employée par une entreprise de transport ferroviaire. le jargon ferroviaire : a la pointure : on utilise une locomotive » à la pointure » lorsque le temps entre son train d’arrivée et son train de départ est très court. on dit aussi » au chausse pieds « aller en gauche : se rendre à la queue du train. a gauche : faire le train » à gauche » signifie pour un aide conducteur, prendre la place du mécano une histoire personnelle sous la passerelle ?????? ( page historique ) ======= la gare d’ oullins ( oui mais c’était avant ) ======= prolongation de la ligne b : projet de prolongement du métro ( infos au fil de l’eau ) les tanneries après l’incendie en 1911 ======= les ateliers d’oullins : des protos, des machines et des hommes plm la renaissance. monnaie de la société coopérative les cheminots venaient faire leurs courses à la renaissance, coopérative ouvrière, (aujourd’hui le centre de la renaissance). on trouvait du vin au caveau, du grain, de la farine et du blé dans les derniers étages, la boucherie était située dans les locaux actuels de la police municipale et de la chaufferie, l’épicerie se trouvait dans l’actuelle salle collovray et dans les locaux de l’ancienne bibliothèque municipale. a la fin des années 1970 la municipalité a acheté les locaux et les a transformé en centre culturel, inauguré en juin 1978. ======= pas de commentaire -- * etre de la saulaie * classé dans : etre de la saulaie — 13 janvier, 2013 @ 1:45 etre de la saulai e ce fut naître parmi les cheminées d’usines lancées vers le ciel dans les mugissements des sirènes, à l’horizon de gerland et de pierre bénite, de la mulatière à saint fons. là il convient de faire face, de se mesurer à cette puissance inhumaine. les hommes le font. l ‘ont fait.verticalité raide au bord de l’eau. quelque fois les pieds dans l’eau. c’est ainsi qu’on apprend à ne pas s’agenouiller, ne pas se plier; et puis à détester la soumission, et à aimer ceux qui résistent; et l’on se souvient de temps en temps des vieux saules arc-boutés qui ont existés. fossilisés dans un pauvre nom de quartier méconnu: la saulaie : un nom dérisoirement féminin, avec l’article vulgaire traînant devant » la saulaie » un nom de fille des rues, mal lavée, un nom à porter des jupes courtes godant sur des genoux maigres et des mollets nerveux, comme en portaient l’ alice, la ginette, la fifine, et la roberte. mal lavée la saulaie ? trop souvent lavée et détrempée par les crues du rhône, oui… et la rolande qui à 11 ans faisait la lessive au baquet, chaque jeudi. mais si vite rebarbouillée par les fumées d’usines que les quatre vents rabattaient en croix par dessus le fleuve remué, faisant se mêler l’électrochimie et incinération, métallurgie et industrie pharmaceutique. les fumées aboutissaient là, dans ce couloir étroit, comme les simples gens du quartier qui s’y étaient retrouvés logés et mis au trav